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32 - UNE FIN HEUREUSE TU AURAS Novembre  2015 Tous d'abord je m'excuse pour ce manque de news. Je vous annonce que je suis maman pour la seconde fois, et c'est une jolie petite princesse. Je pense que maintenant je vais arrêter ce blog, car je n'ai plus grand choses à raconter. Aujourd'hui mon coeur est apaisée, ma souffrance c'est éloignée. Ce blog avais pour but  d'exorciser ma douleur, et de partager mon expérience, il a réussit sa mission. Je n'oublie pas par où je suis passer, je n'oublie rien, ni les personnes qui m'ont aidés ni celles qui m'ont détruites. Car dans un sens chacune d'entre elle m'ont aidé à m'endurcir  et à être plus forte. Merci à toutes celles qui était là pour moi.Merci à tous ceux qui ont suivit mon blog. Je donnerais sûrement des nouvelles de temps en temps. J'espère que ce blog aidera les personnes qui en ont besoin. Ne perdez pas espoir, surtout ne laissez pas le désespoir ...
DOSSIER FIV


Des dizaines de milliers d’enfants sont nés grâce à la technique de fécondation in vitro. Cette méthode consiste à mettre en contact un spermatozoïde et un ovule, hors de l'appareil reproducteur féminin, permet de résoudre de très nombreux problèmes d'infertilité.


F.I.V. POUR QUI?


On propose une FIV lorsqu’un antécédent infectieux, chirurgical ou encore une séquelle de grossesse extra-utérine rend impossible la rencontre de l’ovocyte et du spermatozoïde dans les trompes.
L’objectif était d’organiser cette rencontre dans un milieu de culture propice, en laboratoire, le ou les embryons ainsi obtenus sont ensuite réimplantés dans l’utérus. 
La FIV est également proposé aux personne ayant une endométriose, une affection caractérisée par la présence anormale de muqueuse utérine au niveau des ovaires, aux infertilités inexpliquées lorsque les autres techniques (stimulation ovarienne, insémination artificielle) ont échoué, ainsi qu’aux stérilités d’origine masculine.

• Causes Tubaires : 34%
Les trompes sont endommagées et ne permettent plus le transport des spermatozoï'des vers l'ovocyte puis de l'embryon vers l'utérus.

• Causes Masculines : 40%

• Liées à une endométriose isolée : 6 %
Maladie gynécologique qui entraîne selon son stade des altérations de la fécondité.

• Sans cause démontrée « Idiopathiques » : 14 %
Liées à une ovulation anormale : 6.% après échec des traitements inducteurs de l'ovulation.

Dans 30 % des cas on retrouve une cause mixte et c'est la durée de l'infécondité et l'age du couple qui font l'indication de la Fécondation In Vitro.

COMMENT CA MARCHE?

Sur le plan biologique, il existe plusieurs procédures :
La fécondation in vitro classique, la fécondation in vitro avec micro injection intracytoplasmique d'un spermatozoï'de (ICSI) ou encore la micro injection intracytoplasmique d'un spermatozoïde sélectionné morphologiquement (IMSI).
L'ICSI est mise en œuvre dans les cas où la fécondation in vitro conventionnelle est impossible ou a de faibles chances de réussite, c'est-à-dire en première intention dans les infertilités masculines sévères, en cas d'échec de fécondation ou de paucifécondation (obtention d'un faible nombre d'embryon) lors des tentatives antérieures.

Il est possible aussi d'utiliser la fécondation in vitro avec sperme de donneur après le même parcours administratif et légal que celui réservé à l'insémination si il existe, associé à l'infertilité masculin, une pathologie tubaire chez la compagne.



1 - STIMULATION OVARIENNE

La stimulation ovarienne à pour objectif d'assuré le développement simultané de plusieurs follicules. Ainsi on dispose de plusieurs ovocytes pour réaliser la FIV dans les meilleurs conditions possibles.

En effet, il faut savoir que les ovocytes recueillis en FIV ne sont pas tous matures, que les ovocytes matures ne sont pas tous fécondés par les spermatozoïdes, et que les embryons obtenus après fécondation n'ont pas tous la même capacité d'implantation dans l'utérus.
Au total, pour obtenir des résultats satisfaisants, il faut pouvoir transférer 1 embryon de bonne morphologie et congeler les embryons surnuméraires, ce qui nécessite environ 8 ovocytes recueillis au départ.

Le plus souvent, la stimulation se déroule en trois temps.

1 - Une première étape, appelée blocage, a pour but de mettre les ovaires au repos afin d'éviter une ovulation spontanée au cours du cycle.
Lorsque ce blocage ovarien est réalisé grâce à l'injection unique d'un médicament spécifique (agoniste de la GnRH Décapeptyl, Enantone, Gonapeptyl), on parle de « protocole par agoniste retard » ou « protocole long ».
Cette injection Intramusculaire ou Sous Cutanée sera faite le 1° ou le 2° jour du cycle. Un bilan échographique et biologique sera demandé une dizaine de jour plus tard pour vérifier que ce blocage a été efficace.

2 - Ensuite vient l'étape de stimulation ovarienne proprement dite au cours de laquelle la croissance de plusieurs follicules est assurée grâce à un traitement hormonal par gonadotrophines (FSHPuregon, Gonal, Fostimon ou FSH/HMG Menopur).
La stimulation est surveillée par un monitorage de l'ovulation, c'est-à-dire un double contrôle échographique et biologique : les échographies ont pour but de mesurer les follicules et donc de suivre leur croissance, et les dosages hormonaux (estradiol) dans le sang ont pour but d'évaluer la qualité de la sécrétion hormonale des follicules.

3 - Le troisième temps de la stimulation consiste en undéclenchement de l'ovulation qui est réalisé grâce à l'injection d'une autre hormone appelé hCG (Ovitrelle ,Hormone Chorionique Gonadotrophique ).
Cette injection doit se faire à un horaire très précis, généralement le soir vers 22 heures, puisque la ponction ovocytaire sera réalisée en milieu hospitalier 35 à 36 heures après cette injection d'hCG pour éviter que les ovocytes ne soient spontanément "pondus" avant que le chirurgien ne puisse les ponctionner.

Il faut savoir que le blocage peut également être réalisé en même temps que la stimulation ovarienne dans le cadre des protocoles appelés « protocoles courts ».

Il peut aussi être réalisé à l'aide non pas d'agonistes (décapeptyl 01,mg), mais d'antagonistes du GnRH (cetrotide 3mg ,cetrotide 0,25 mg,orgalutran ), selon des protocoles particuliers.
Dans ces deux derniers cas, la stimulation ovarienne et le déclenchement de l'ovulation sont réalisés et surveillés de la même manière que lors d'un protocole dit « long ».

Ces protocoles débutent dés le 1° ou le 2° jour du cycle après un contrôle échographique et biologique. Dans certains cas, ces protocoles peuvent débuter après un oestroprogestatif (pilule) le lendemain de l'arrêt de la plaquette.

Le blocage ovarien préalable ou concomitant a pour but, essentiellement, d'éviter les ovulations spontanées (1 à 2% ) qui étaient avant cela à l'origine de 25% d'annulation. Ce sont les dosages de progestérone et de LH ainsi que l'échographie qui permettent de détecter ces ovulations spontanées.

Le choix du protocole de stimulation dépend souvent de l'indication de la fécondation in vitro mais également du résultat des bilans hormonaux et du test de la réserve ovarienne ( FSH , AMH, échographie pelvienne ) qui auront été demandés préalablement dans le bilan.

Le but recherché quel que soit le protocole est d'obtenir un nombre suffisant d'ovocytes matures pouvant aboutir à l'obtention d'embryons réimplantables.
Notre souci est également d'éviter les grossesses multiples et leurs conséquences obstétricales ce qui nous amène le plus souvent à ne replacer qu'un seul embryon et à congeler les embryons surnuméraires.

De la même façon les médecins suivant cette stimulation éviteront de provoquer un syndrome d'hyperstimulation ovarienne dont les conséquences peuvent parfois êtres très graves telles que les thromboses veineuses profondes.

Lorsque le suivi est effectué à l'IMR nous vous demandons de prendre rendez-vous au secrétariat pour une échographie et vous verrez à la suite un médecin de garde qui demandera éventuellement un bilan biologique effectué sur place.
Mais ce suivi peut-être fait par votre médecin si vous le désirez en cas d'éloignement ou de vos habitudes. L'IMR restera en contact avec lui pour assurer une surveillance qui rentre dans le cadre de nos protocoles.

2 - LA PONCTION


Lorsque les follicules ont atteint une taille jugée optimale (18 mm), et que le taux d'oestradiol est suffisant, l'ovulation est déclenchée par une injection d'HCG (Hormone Chorionique Gonadotrophine) : ce déclenchement permet de planifier l'ovulation, et donc de réaliser la ponction ovocytaire au moment voulu, en évitant par exemple de ponctionner la nuit.

Le recueil des ovocytes est en effet réalisé 35-36 heures après le déclenchement, sous contrôle échographique.
La ponction consiste à aspirer les follicules par voie endovaginale et à les transporter au laboratoire dans un milieu de culture adéquat maintenu à 37°C.

Le nombre d'ovocytes obtenus par ponction varie beaucoup, entre 0 et 35.
En moyenne on en obtient environ 10. Si les follicules sont visibles à l'oeil nu (ils mesurent environ 2 cm), l'ovocyte qu'ils contiennent n'est visible qu'au microscope puisque leur taille est d'environ 0,2 millimètre.

Il faut savoir qu'il peut exister une légère différence entre le nombre de follicules observés les jours précédant la ponction et le nombre d'ovocytes réellement obtenus.
Cette différence est principalement due au degré de maturité des follicules qui influence la facilité de leur ponction et la qualité de l'ovocyte qu'ils contiennent.

3 - LES ETAPES DU LABORATOIRE

Une fois les ovocytes ponctionnés, ils sont amenés au laboratoire dans un milieu de culture maintenu à 37°C.

Le jour de la ponction des ovocytes de la patiente (J 0), le conjoint réalise un recueil de sperme au laboratoire. Le sperme est ensuite analysé et preparé de manière à séléctionner les spermatozoïdes les plus mobiles, c'est à dire les plus fécondants.

Cette étape de sélection permet de plus d'évacuer le liquide séminal dans lequel baignent les spermatozoïdes, liquide qui limite leur pouvoir fécondant.

Les biologistes effectuent ensuite la mise en fécondation : dans une boite de culture, les ovocytes recueillis sont mis en contact avec les spermatozoïdes préparés; c'est là que la fécondation doit avoir lieu.

On laisse la fécondation se réaliser naturellement, sans aucune intervention, contrairement à ce qui se passe dans le cadre de l'injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI) ou l'on injecte un spermatozoïde dans chacun des ovocytes matures recueillis. 

Le lendemain (J1) de la mise en contact des spermatozoïdes et des ovocytes, ces derniers sont examinés pour savoir s'ils ont été fécondés, le processus de fécondation ayant duré une dizaine d'heures.
Lorsque la fécondation est normale, on observe un noyau ("pronucleus") mâle et un noyau femelle au centre de l'oeuf qui est alors appelé "zygote".
Si un ovocyte a été anormalement fécondé par deux spermatozoïdes, on observe trois noyaux (deux mâles plus un femelle).
Ce zygote appelé "triploïde" (à trois noyaux) est alors écarté et détruit car il ne pourrait pas donner de grossesse normale s'il était transféré dans l'utérus de la patiente.


Deux jours après la ponction ovocytaire (J2), les embryons ont commencé à se diviser, et presentent quatre à huit cellules.

Quatre jours après le début du processus, les embryons présentent l'aspect d'une mûre, on les apelles des "morulae", alors qu'entre le cinquième et le sixième jour, ils forment une cavité : c'est le stade "blastocyste".

Stade 4 cellules 

C'est en général à J2 que l'on procède au transfert embryonnaire.




4 - TRANSFERT D'EMBRYONS

Les embryons son transférés dans l'utérus de la patiente à tous les stades, mais le plus souvent, ce transfert se fait deux jours après la mise en contact des gamètes mâles et femelles ( J2 ).

Le nombre d'embryons à transférer dans l'utérus de la patiente est décidé après une discussion entre l'équipe médicale et le couple.

On transfère le plus souvent un embryon de manière à éviter les grossesses multiples mais il arrive également que l'on transfère deux, trois, voire exceptionnellement quatre embryons.

Le nombre d'embryons transférés est décidé essentiellement en fonction de l'âge de la conjointe, de ses antécédents, du désir du couple, mais aussi en fonction de l'aspect morphologique des embryons.
En effet, si tout embryon est capable d'évoluer et de donner naissance à un enfant en bonne santé, certains embryons ont plus de chances de s'implanter que d'autres.

Cette probabilité d'implantation pouvant être évaluée grâce à l'aspect des embryons au microscope, celui-ci est un paramètre important dont il faut tenir compte le jour du transfert.

Il est également possible de transférer les embryons à un stade plus avancé de leur développement au stade appelé blastocyste.

Ce stade embryonnaire est obtenu après généralement trois jours de culture supplémentaire en laboratoire .
Le transfert est donc réalisé cinq jours après la ponction folliculaire (J5). Le transfert embryonnaire est réalisé à l'aide d'un cathéter souple et fin contenant les embryons. Ce cathéter est introduit dans l'utérus après avoir posé un spéculum.

Quand le cathéter est en place, le médecin dépose les embryons en appuyant délicatement sur la seringue.

Le remplacement d'embryons est effectué sous échographie ce qui permet de placer correctement le cathéter et nous permet de voir le positionnement correct des embryons quelle que soit la taille ou la position de l'utérus.

Lorsque les embryons se trouvent dans la cavité utérine, le cathéter est alors délicatement retiré. La patiente peut ensuite reprendre une vie normale, néanmoins sans effort trop violent.

Ce transfert d'embryons, geste indolore ne nécessite ni anesthésie, ni hospitalisation.

Un traitement de progestérone est débuté dès le jours du prélèvement folliculaire et sera poursuivi jusqu'au test de grossesse.
Il s'agit de comprimés qui seront à appliquer par voie vaginale pour une meilleure tolérance.

Parfois d'autres traitements peuvent être associés notamment des anticoagulants par voie sous-cutanée en fonction des antécédents de la patiente ou de pathologies associées.

Un dosage sanguin de bêta HCG est réalisé à partir du 14e jour après la ponction, afin de détecter un début de grossesse. La grossesse sera ensuite confirmée par échographie quatre semaines après le transfert.

4 - LE TRANSFERT D'EMBRYONS CONGELES (TEC)

En effet,avant cela,on était obligé d’abandonner des embryons lorsque leur nombre était élevé et on devait recommencer une nouvelle tentative en cas d’échec.
La congélation et la conservation de ces embryons permet de les replacer en cas d’échec d’ implantation (le ou les embryons réimplantés n’ont pas permit l’obtention d’une grossesse) ou lorsque le couple,ayant déjà obtenu un enfant après fiv,désire une deuxième grossesse . Dans ces deux cas la réimplantation des embryons après décongélation évite d’entamer un nouveau traitement.

Cependant les embryons étant fragiles ,on ne peut pas congeler tous les embryons et seuls ceux possédant un aspect satisfaisant seront conserver.
On peut ainsi obtenir 10 embryons , en réimplanter 1 ou 2 et ne pas congeler les embryons restants. Bien sur, ce sont toujours les embryons de meilleure qualité qui seront réimplantés .

Le grand bénéfice de cette réimplantation d’embryon(s) congelé(s) réside dans le fait qu’elle ne compte pas pour une tentative .Il arrive parfois que l’on puisse effectuer deux , trois… transferts d’embryons congelés (TEC) et ceux çi vous donnent autant de chances d’obtenir une grossesse. Le taux de réussite est de 15% par transfert.

Un autre écueil est que ces embryons ne résistent pas à la congélation /décongélation . Ce n’est que le jour de la date du transfert que nous pourrons vous prévenir du succès de la décongélation.Ainsi dans 30% des cas , aucun des embryons n’aura résisté à la décongélation et le transfert sera ainsi annulé .

Le transfert d’embryon congelé représente néanmoins un « bonus » très appréciable car dans le même rang de Fiv il permet d’obtenir 15 % de grossesse en plus .Ainsi dans une tentative vous cumulez 35% de chance avec un replacement d’embryon après un cycle de fiv et 15% après un replacement d’embryon congelé.

Par ailleurs ce replacement d’embryon congelé ne nécessite pas le même traitement que pour une fécondation in vitro.
Le but est d’obtenir une muqueuse utérine satisfaisante et propice à l’implantation avec une surveillance échographique (une seule échographie est en général nécessaire).

Le choix de donner ou pas un traitement est conditionné par votre statut hormonal et la qualité de votre cycle spontané.

Le transfert embryonnaire se déroule de la même façon que pour un cycle de fiv au laboratoire et sous échographie.
En cas de traitement hormonal, celui-ci sera poursuivie jusqu'au test de grossesse et plus longtemps dans certains cas lorsque le test est positif.

Les embryons congelés doivent êtres transférés après la tentative de fiv en cas d’échec ou après la grossesse. Il n’est pas possible de faire une nouvelle tentative de fiv en ayant des embryons congelés.

Lorsqu’une grossesse est obtenue par fiv et qu’il reste des embryons congelés, ceux-ci pourront êtres replacés ultérieurement .Une demande d’entente préalable sera effectuée auprès de l’assurance maladie et nous redemanderons les sérologies avant le replacement pour chaque membre du couple.
La présence du conjoint est indispensable le jour du transfert d’embryon congelé et une vérification des identités est effectuée en conformité avec les textes de loi.

Les embryons peuvent êtres conservés pendant cinq ans et chaque année le laboratoire de médecine de la reproduction vous enverra un questionnaire pour connaître votre volonté sur le devenir de ces embryons :

- conservation pour l’obtention d’une grossesse dans la continuité de votre projet parental
- abandon des embryons pour l’accueil d’embryon par un autre couple
- abandon des embryons pour la recherche
- destruction des embryons

Bien sûr un couple a la possibilité de ne pas vouloir que l’on congèle les embryons et cette décision devra être prise avec le médecin qui vous prend en charge avant de débuter le traitement.

5 - DIAGNOSTIQUE PRE-IMPLANTATOIRE

Il est pratiqué au tout début du développement de l'embryon lorsque celui-ci n'est âgé que de 3 jours et n'est constitué que de 6 à 10 cellules : une ou deux cellules sont alors prélevées et analysées pour déterminer si elles sont porteuses de la maladie recherchée.





Biopsie cellulaire réalisée sur un embryon trois jours après la fécondation. Cliché Dr S. Viville.




La FIV permettant en général d'obtenir plus d'un embryon (6 à 8 dans les bons cas), plusieurs embryons sont donc analysés. Seuls les embryons indemnes de la maladie sont transférés dans l'utérus de la patiente (1 à 3 embryons sont généralement transférés).

Le DPI est proposé aux couples risquant de transmettre une maladie génétique grave à leur futur enfant. L'avantage du DPI par rapport au DPN est qu'il permet de réaliser le diagnostic génétique avant la grossesse, et donc d'éviter au couple de débuter une grossesse puis de réaliser un Diagnostic PréNatal (DPN) suivi éventuellement d'une Interruption Médicale de la Grossesse (IMG) si le foetus est porteur du gène responsable de la maladie.

Le DPI est généralement demandé par des couples ayant été amenés à réaliser plusieurs IMG qui sont toujours des événements psychologiquement douloureux. Régi par la loi de bioéthique du 29 juillet 1994, le DPI n'est autorisé en France qu'à titre exceptionnel, un médecin devant attester que le couple demandeur a " une forte probabilité de donner naissance à un enfant atteint d'une maladie génétique d'une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic ".Le DPI offre donc une perspective réelle pour les couples qui ont été confrontés plusieurs fois au drame de l'interruption médicale de grossesse dans des cas de mucoviscidose ou de myopathie de Duchenne par exemple.

Le DPI pose évidemment des problèmes éthiques sérieux. Il permettrait en effet, s'il était pratiqué sans aucune restriction, de choisir le sexe de l'enfant pour des raisons de convenance ou encore de choisir un embryon au système immunitaire compatible avec un frère ou une soeur aîné atteint de leucémie qui nécessiterait une greffe. Des DPI ont déjà été réalisés pour ces deux raisons dans des pays anglosaxons.

Il pose aussi le problème du dépistage d'affections graves mais qui ne se déclarent qu'à l'âge adulte, comme la maladie de Steinert ou de Huntington. Actuellement, les textes de loi français encadrent strictement les indications du DPI : le diagnostic de sexe n'est autorisé que pour dépister des maladies génétiques liées au sexe (c'est-à-dire n'atteignant que les garçons), et seules les " maladies d'une particulière gravité reconnues comme incurables au moment du diagnostic " peuvent être dépistées.

Cette disposition est également une garantie contre d'éventuelles dérives eugéniques qui ont été au centre des débats tenus sur le thème du DPI. En effet, l'eugénisme a pour but l'amélioration de la race humaine et ne peut être atteint que si la sélection est le résultat d'une volonté politique réalisée à grande échelle, ce qui n'est évidemment pas le cas dans les pays où le DPI est légalisé.


6 - PRELEVEMENTS TESTICULAIRES

Lorsque l'homme dans le couple présente une azoospermie (absence de sperme lors de l'éjaculat) on peut prélever chirurgicalement les spermatozoïdes pour effectuer une FIV ICSI.

Lors de la première consultation le médecin vous demandera de lui montrer les examens déjà effectués (spermogramme, bilan hormonal, caryotype etc.) et complétera le bilan si cela est nécessaire avec notamment une échographie prostatique et testiculaire et un contrôle des sérologies (syphilis, VIH, hépatite B, et hépatite C). Il vous demandera également de vous mettre en relation avec le biologiste qui sera présent le jour du prélèvement et avec la généticienne ce qui peut être fait le même jour à l'Institut de Médecine de la Reproduction .

Vous devrez, au cours de cette consultation, signer un consentement d'acceptation et prendre un rendez-vous avec l'anesthésiste de la clinique.
Ces prélèvements testiculaires sont effectués à la clinique Bouchard par un des trois médecins de l'Institut de Médecine de la Reproduction qui sont agréés pour effectuer ce type d'intervention.

Les probabilités de recueil de spermatozoïdes sont variables en fonction de l'origine de cette azoospermie.
Les chances sont beaucoup plus élevées en cas d'azoospermie excrétoire notamment dans le cas d'agénésie vésiculo déférentielle, ou en cas d'obturation du canal éjaculateur . Dans ces cas-là nous pouvons réalisons des ponctions épididymaires à l'aiguille fine qui permettront de recueillir des spermatozoïdes qui seront congelés.

Lorsqu'il s'agit d'une azoospermie sécrétoire, nous réalisons des biopsies testiculaires par prélèvement chirurgical de pulpe testiculaire qui sera analysée au laboratoire de biologie de la reproduction et qui permettra de récupérer les spermatozoïdes qui seront congelés en vue d'une fécondation in vitro avec ICSI.

Ces actes chirurgicaux sont réalisés sous anesthésie générale en sachant qu'une ponction épididymaire peut être convertie en biopsie testiculaire si la ponction revenait négative. Un biologiste de la reproduction est présent en salle d'opération au cours du prélèvement testiculaire et nous pouvons renseigner le patient dès sa sortie de la clinique sur le résultat du prélèvement.

Les spermatozoïdes sont congelés et conservés dans des paillettes. Un test de décongélation est effectué le jour même pour que l'on puisse avoir un pronostic sur la future tentative de FIV avec ICSI.

Nous réalisons des prélèvements testiculaires dans ces indications depuis 1997 et ces prélèvements sont effectués de façon asynchrone par rapport au prélèvement folliculaire.

L'institut de médecine de la reproduction a publié une très nombreuse série et les taux de grossesse sont de 35 % par tentative et l'on obtient 50 % de grossesse sur les deux premiers cycles et 65 % de grossesse sur les trois premiers cycles.

L'hospitalisation se fait en ambulatoire, le patient rentrant le matin en clinique et sortant dans l'après-midi avec son résultat.

Un arrêt de travail de courte durée et généralement prescrit après l'intervention, ainsi qu'une prescription d'antalgiques.

Les complications sont rares et généralement sans conséquence avec une résorption spontanée de l'hématome.

Lorsque le prélèvement n'a pas permis le recueil de spermatozoïdes, nous proposons aux couples une assistance médicale à la procréation avec tiers donneur.

Ces actes chirurgicaux sont réalisés sous anesthésie générale en sachant qu'une ponction épididymaire peut être convertie en biopsie testiculaire si la ponction revenait négative. Un biologiste de la reproduction est présent en salle d'opération au cours du prélèvement testiculaire et nous pouvons renseigner le patient dès sa sortie de la clinique sur le résultat du prélèvement.

Les spermatozoïdes sont congelés et conservés dans des paillettes. Un test de décongélation est effectué le jour même pour que l'on puisse avoir un pronostic sur la future tentative de FIV avec ICSI.
Nous réalisons des prélèvements testiculaires dans ces indications depuis 1997 et ces prélèvements sont effectués de façon asynchrone par rapport au prélèvement folliculaire.

L'institut de médecine de la reproduction a publié une très nombreuse série et les taux de grossesse sont de 35 % par tentative et l'on obtient 50 % de grossesse sur les deux premiers cycles et 65 % de grossesse sur les trois premiers cycles.

L'hospitalisation se fait en ambulatoire, le patient rentrant le matin en clinique et sortant dans l'après-midi avec son résultat.

Un arrêt de travail de courte durée et généralement prescrit après l'intervention, ainsi qu'une prescription d'antalgiques.

Les complications sont rares et généralement sans conséquence avec une résorption spontanée de l'hématome.

Lorsque le prélèvement n'a pas permis le recueil de spermatozoïdes, nous proposons aux couples une assistance médicale à la procréation avec tiers donneur.



J'espère que ces articles, que j'ai trouvé dans le site de mon centre PMA Vous sera utile. www.imr-marseille.com/



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